Expédition du Groenland au Canada par Saint-Pierre-et-Miquelon avec Ponant
- À partir de 12000 € /pers
- 16 jours et 15 nuits
Embarquez à bord d’un navire 100% francophone pour revivre l’esprit des grandes expéditions polaires et célébrer l’héritage scientifique et maritime de Charcot entre l’Islande et le Groenland.
Ce voyage a été élaboré par Emilien, conseiller expert Groenland. Inspirez-vous de ce programme pour co-construire votre itinéraire avec nos conseillers-experts et personnalisez votre voyage selon vos envies.
C’est depuis Reykjavík, port emblématique tourné vers le nord et point de départ des grandes expéditions polaires, que débutera notre voyage hommage à Jean-Baptiste Charcot.
Cet itinéraire exceptionnel retrace l’héritage du célèbre explorateur français, en passant par les côtes islandaises marquées par l’histoire, puis en poursuivant vers l’est du Groenland, territoire grandiose et sauvage qu’il fut parmi les premiers à cartographier.
En fin d’après-midi, vous embarquerez à bord de l’Exploris One (vers 16h00), pour une navigation inaugurale riche en émotion.
Le navire quittera Reykjavík vers 19h00, en direction de Straumfjörður, à l’ouest d’Álftanes. Ce fjord, dont le nom signifie « fjord du courant » en vieux norrois, fut autrefois un centre de commerce et de pêche florissant.
C’est aussi là que s’est joué un drame maritime marquant : le 16 septembre 1936, le Pourquoi-Pas ?, navire du commandant Charcot, s’échoua sur les récifs de Hnokki, tout proche. Sur les 41 hommes à bord, un seul survécut.
Cette première soirée en mer sera marquée par une cérémonie commémorative rendant hommage à Charcot et à son équipage. Son empreinte, toujours vivante dans la mémoire islandaise, nous accompagnera tout au long de ce voyage entre mémoire et exploration, sur les traces d’un des plus grands navigateurs polaires.
Au nord de la péninsule de Snæfellsnes, nichée entre fjords et montagnes, Grundarfjörður dévoile son charme discret et son ancrage maritime profond.
Jumelée à Paimpol, elle fut l’un des ports les plus actifs d’Islande, et accueillit dès le XIXᵉ siècle une importante communauté de pêcheurs et négociants français, qui y construisirent une église et un hôpital — témoignages encore vivants de ce lien transatlantique.
Face à la silhouette sculpturale du mont Kirkjufell, l’un des paysages les plus emblématiques du pays, la ville reste marquée par l’histoire du Pourquoi-Pas ? : lorsque le navire du commandant Charcot s’échoua en 1936, ce sont les habitants de Grundarfjörður et des villages voisins qui, par mer et par vent, tentèrent de porter secours aux naufragés. Leur solidarité, leur courage, font partie intégrante de l’héritage de cette terre.
Plus à l’ouest, nous mettons le cap sur Styrkkhólmur, petit port typique de la région, dont les maisons de bois colorées du XIXᵉ siècle racontent à elles seules des siècles de vie maritime.
Lieu modeste mais chargé d’âme, il est intimement lié aux grandes heures de la pêche islandaise et aux traditions de navigation qui rythment la région de Snæfellsnes depuis le XVIᵉ siècle.
Enfin, nous passerons à proximité de Klakkeyjar, archipel d’îlots rocheux battus par les vents et les oiseaux, aujourd’hui inscrit sur le parcours symbolique des croisières commémoratives dédiées à Charcot.
Vestiges naturels et mémoriels à la fois, ces terres isolées sont les vigies silencieuses d’une histoire polaire profondément liée à l’Islande.
Sur le chemin du Groenland, passez du temps sur les ponts extérieurs avec les jumelles, pour suivre le vol de fous de Bassan et pourquoi pas apercevoir le souffle caractéristique des cachalots ou d’autres cétacés
Cap vers l’est du Groenland, en direction du cap Gustav Holm, baptisé en hommage à l’explorateur danois qui arpenta ces terres glacées à la fin du XIXᵉ siècle.
Peu avant d’atteindre ce promontoire battu par les vents, nous franchirons symboliquement la latitude 66°33′ Nord — la ligne du cercle polaire arctique. À partir de là, commence un autre monde : celui des nuits sans fin et des lumières boréales.
Dans l’après-midi, si les conditions de glace le permettent, nous atteindrons une baie discrète : Kangersertivaqtiaq. C’est ici, en 1936, que Paul-Émile Victor choisit d’hiverner avec une famille inuit et sa compagne.
Nous débarquons dans une petite crique, silencieuse et chargée de mémoire.
À quelques pas de là, subsistent les vestiges émouvants de cette installation : anciennes maisons de pierre et de tourbe, cabanes en bois plus récentes, fragments d’un passé à ciel ouvert.
Grâce aux photographies de l’époque, le paysage se révèle avec une précision saisissante. Les montagnes en toile de fond, la hutte légèrement en retrait, les pierres au premier plan : tout correspond. Le décor n’a pas bougé. L’histoire, elle, affleure à chaque pas.
Ce matin, le navire longe lentement le front du glacier Kaarale, immense langue de glace aux teintes bleutées, longue de plus de deux kilomètres. Des crevasses profondes, des blocs en équilibre instable, des formes mouvantes sculptées par le temps et le froid : le paysage est spectaculaire, presque irréel. Ici, la nature est souveraine, brute, silencieuse — et pourtant en perpétuelle transformation.
Puis nous mettons le cap sur Sermiligaaq, petit village groenlandais d’environ 200 habitants, blotti entre mer et montagnes. Le bourg s’étire sur deux niveaux : en contrebas, le port traditionnel, où les pêcheurs réparent leurs filets et les chasseurs de phoque préparent leurs embarcations. En haut, après un escalier abrupt, une vue imprenable sur la baie et ses icebergs dérivants offre un moment de pure contemplation. Ce lieu fut l’un des points d’ancrage de la Mission Charcot, menée dans les années 1930 pour cartographier, observer, comprendre. C’est ici que Jean-Baptiste Charcot échangea avec les Inuits, s’intéressant à leur mode de vie, tout en menant des relevés hydrographiques et météorologiques dans cette région alors encore peu connue des Européens.
En fin de journée, nous atteignons un tout autre vestige du passé : Blue East 2, à Ikateq.
Ici, au milieu des montagnes, surgit une ancienne base aérienne américaine de la Seconde Guerre mondiale. Des milliers de bidons rouillés, des carcasses de camions, des structures métalliques abandonnées : le site, figé dans le temps, raconte une autre histoire de ces terres extrêmes — celle des grandes traversées aériennes entre l’Amérique et l’Europe. Un lieu fascinant, déroutant, où le silence côtoie la mémoire.
Tasiilaq, autrefois appelée Ammassalik, fut un point d’ancrage majeur pour Jean-Baptiste Charcot lors de son expédition de 1932 dans le cadre de l’Année polaire internationale.
C’est ici qu’il installa une base pour ses relevés scientifiques, climatologiques et ethnographiques, tissant des liens forts avec les communautés inuites.
Aujourd’hui encore, ce village coloré, blotti au fond d’une baie protégée, offre un moment de quiétude et d’observation.
Balade vers la vallée des fleurs, vue panoramique depuis le belvédère, visite du petit musée local… la découverte se poursuit en douceur. Le soir, nous assistons à la projection du film “Les Noces de Palo”, tourné dans la région en 1931, pour prolonger le voyage dans le regard des premiers explorateurs du Groenland.
Le fjord Johan Petersen, majestueux bras du grand Sermilik, fait lui aussi partie des sites explorés par Jean-Baptiste Charcot lors de son expédition de 1932.
Il rend hommage à Johan Carl Christian Petersen, interprète et explorateur groenlandais du XIXᵉ siècle, compagnon de route des grandes expéditions arctiques grâce à sa parfaite maîtrise des milieux polaires et de la langue inuit.
Le fjord serpente entre des glaciers descendant de la calotte groenlandaise, chahuté par des icebergs en dérive, de toutes formes et de toutes tailles.
Un décor grandiose, mouvant, typique du Groenland oriental, où nature et mémoire se mêlent en silence.
Il nous faut bien cette journée de mer pour nous remettre des émotions intenses vécues au contact de tant de beautés.
Nous devons aussi parcourir la longue route qui mène des régions isolées à 70° de latitude nord vers l’Islande, laquelle semble soudain faire partie d’un monde très experts méridional.
Exploris One nous berce de son confort tandis que le Groenland s’efface sur l’horizon après que ses héros (français mais pas seulement !) ont investi pour toujours nos mémoires.
Débarquement après le petit-déjeuner
Budget entre
6200 et 9700€
par personne, calculé sur une base de 2 personnes
En fonction de vos envies, de la saison, des disponibilités et de la période à laquelle vous réservez votre voyage, le prix de votre voyage varie sensiblement. Le prix juste sera établi, avec votre conseiller expert, au moment de votre devis.
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