Séjour à Tinos et Andros

Pour se rendre à Andros et Tinos, il faut partir du port de Rafina qui se situe à l’est de l’aéroport d’Athènes et également depuis l’île de Mykonos. Accéder aux îles est déjà tout un voyage en soi, on entend depuis les hygiaphones des bateaux le nom des îles desservies Tinos, Mykonos, Andros ! On croise une population hétéroclite comme quelques touristes, des iliens de retour chez eux, des pèlerins se rendant sur l’île de Tinos « le Lourdes grec » ou encore jet-setters en route pour Mykonos.

Lorsque je suis arrivé à Tinos, j’ai tout de suite ressenti que j’étais sur une île différente des autres. Je me suis fait accoster rapidement sur le port et comme je parle quelques mots de grecs le contact se fait rapidement et on m’explique rapidement en anglais cette fois car mon grec est limité qu’on l’appelle aussi l’anti-mykonos.
Sur Tinos a le lieu l’un des plus grands pèlerinages orthodoxe annuel de tout le pays. Le 15 août, ce sont des milliers de pèlerins orthodoxes qui affluent de toute la méditerranée pour venir célébrer la Vierge Marie. Une foule compacte, pressée de monter du port jusqu’à l’église de la Panagia Evangelistria, à genoux même parfois ! Les pèlerins viennent toute l’année, allez faire un tour au-delà de ça il faut également visiter l’église avec son sol en marbre réputé de l’île.

Les nombreux villages traditionnels vivent ici au rythme d’une tranquille hors-saison même en été. Paysages arides, plages aux eaux transparentes, collines parsemées de très beaux pigeonniers qui datent des vénitiens, sentiers de randonnée. Tinos m’a enchanté et c’est loin d’être uniquement la Lourdes grecque !
Tant qu’à faire autant poursuivre sur une île encore méconnue des touristes français, alors direction Andros. Je pense qu’on associe Andros à une marque de confiture, je ne pense pas qu’elle soit produite là-bas mais l’île est riche en cours d’eaux, c’est l’île la plus verte des Cyclades et il y a de nombreux vergers.